Une douleur à l’épaule peut être d’origine traumatique ou liée à des gestes répétés fréquemment d’origine inflammatoire.
C’est une articulation complexe alliant à la fois une grande mobilité et la nécessité de développer beaucoup de force. Son organisation a donc été conçue pour allier stabilité et mobilité.
La prise en charge des douleurs d’épaule repose sur une approche multidimensionnelle adaptée à la nature de l’affection, à sa sévérité et au profil du patient.
En règle générale, toutes ces douleurs ne sont pas évidentes à traiter du fait de la faible vascularisation des tendons de la coiffe des rotateurs. C’est pour cette raison qu’une prise en charge spécifique est importante.
Si vous avez mal à l’épaule il est donc primordial de consulter un médecin du sport, un ostéopathe spécialiste des douleurs aux bras et un kinésithérapeute afin de poser un diagnostic précis et de soulager rapidement votre douleur.
Les douleurs musculaires de l’épaule se manifestent principalement par des douleurs en levant le bras sur le coté ou vers l’avant mais aussi par des difficultés à s’habiller ou à se coiffer.
Une douleur d’épaule la nuit ou au repos évoque est caractéristique d’une crise inflammatoire.
Suite à un traumatisme les entorses ou fractures de la clavicule mais aussi les luxations induisent une impossibilité à lever le bras avec une déformation de l’épaule.
L’ostéopathie et les traitements conservateurs sont souvent privilégiés en première intention, tandis que les interventions chirurgicales sont réservées aux cas spécifiques et réfractaires.
Si vous souhaitez en savoir plus sur les douleurs à l’épaule, voici le sommaire de notre article :
- Douleur d’épaule sans choc
- Douleur d’épaule traumatique
- Traitement
Découvrez aussi notre vidéo décrivant les douleurs d’origines traumatiques puis les douleurs non traumatiques que l’on peut présenter sur l’articulation :
Douleur d’épaule non traumatiques
Douleur musculaire
La grande majorité des douleurs sans traumatisme de l’épaule sont d’origine musculaires.
Elles apparaissent suite à des gestes répétés du quotidien ou lors d’activités sportives.
La lésion musculaire se transforme souvent en phénomène inflammatoire à type de tendinite ou de capsulite.
Les muscles principalement touchés sont le sus-épineux et le biceps et peuvent faire mal à l’épaule en étant couché sur le côté douloureux.
En cas de grosse crise inflammatoire la douleur d’épaule est présente la nuit même en position allongée empêchant de dormir.
De plus on peut retrouver une sensation d’épaule endolorie au réveil, qui nécessite un déverrouillage matinal.
Le diagnostique de tendinite de l’épaule sera confirmé grâce à une échographie.
Tendinite à l’épaule
La tendinite de l’épaule est très fréquente notamment à la musculation ou aux sports utilisant les bras.
Elle se caractérise typiquement par une douleur d’épaule présente au mouvement du bras et la nuit.
Les deux grandes formes de tendinopathies de l’épaule sont le conflit sous-acromial et le conflit sous-coracoïdien.
Les muscles principalement lésés sont les muscles de la coiffe des rotateurs.
Pour répondre aux contraintes de mobilité et de stabilité, elle a du se doter d’un système musculaire complexe.
Nous séparerons donc ici les muscles de la coiffe des rotateurs permettant les mouvements sur les côtés et les rotations des muscles permettant les mouvements de flexion et d’extension (bras en avant et en arrière).
Muscles de la coiffe des rotateurs
Les muscles de la coiffe des rotateurs sont au nombre de 6 :
- Long biceps s’insérant de l’avant bras à la glène de l’épaule, c’est le muscle de soutien de l’épaule pour le port de charge. Il fait régulièrement mal devant l’épaule en levant le bras vers l’avant.
- Sus épineux qui part de la partie supérieure de l’omoplate à la partie supérieure de l’humérus. Il permet le lever du bras sur le coté nommé abduction. Il est source de douleur sur le dessus de l’épaule en levant le bras sur le côté.
- Sous épineux qui part du milieu de l’omoplate à la partie supérieure de l’humérus. Il permet l’abduction et est source de douleur derrière le bras en le bougeant sur le côté .
- Sous scapulaire part de sous l’omoplate et vient s’insérer sur le tubercule mineur de l’humérus. Il permet les mouvements de rotation interne du bras et crée une douleur devant l’épaule en tournant le bras vers l’intérieur.
- Petit rond s’insère de la partie latérale et inférieure de l’omoplate à l’arrière du bras. Il est responsable de la rotation externe du bras et est responsable de douleur à l’arrière de l’épaule en bougeant le bras vers l’extérieur.
- Grand rond s’insère de la partie médiale et externe de la pointe de l’omoplate jusqu’à l’arrière du bras. Il fonctionne en synergie avec le petit rond pour la rotation externe.
Muscle longiligne de l’épaule
Les muscles responsables des mouvements antéro-postérieurs sont au nombre de 4 :
- Courte portion biceps part du radius à la coracoïde. Il est l’acteur principal avec le coraco-brachial de la flexion du bras. Il fait principalement mal sur l’avant de l’épaule en levant le bras en avant.
- Coraco-brachial s’insère de la coracoïde à l’humérus. Il permet la flexion de l’humérus.
- Triceps : il a trois insertions, 2 sur l’humérus et 1 sur l’omoplate pour continuer son trajet sur l’olécrane de l’ulna. Il fait le mouvement d’extension de l’humérus et est source de douleur du coude et derrière le bras en le tendant.
- Le deltoïde est en 3 faisceaux allant de la clavicule, de l’omoplate et de l’acromion à la partie moyenne et externe de l’humérus. Il est le muscle starter de l’abduction mais permet aussi la flexion et l’extension. Il est responsable de douleur sur l’extérieur de l’épaule en levant le bras sur le côté et vers l’avant.
Diagnostic et traitement d’une tendinite d’épaule
Le diagnostic est posé par l’intermédiaire de tests de force musculaire et d’une échographie.
Un ostéopathe spécialiste tendinite associé à une rééducation par un kinésithérapeute est très efficace.
Les infiltrations peuvent également être à évoquer devant des douleurs chroniques.
Capsulite rétractile
Une capsulite rétractile est aussi nommée «épaule gelée» car elle se traduit par l’impossibilité progressive à bouger le bras et une fonte musculaire.
Elle se manifeste par des douleurs au moindre mouvement. Les douleurs peuvent durer entre 1 et 2 ans et sont principalement entre 40 et 60 ans.
La kinésithérapie et l’ostéopathie sont indiquées pour une rééducation progressive.
Le traitement devient chirurgical s’il n’y a pas d’amélioration au bout de 2 ans.
Douleur du muscle pectoral
Le pectoral est source de douleur sur le devant de l’épaule qui apparaisses en bougent le bras.
- Le grand pectoral allant des côtes et du sternum à la partie antérieure du bras peut faire mal devant le bras en le levant sur le côté.
- Le petit pectoral part des côtes supérieures à la coracoïde. Il est responsable des épaules qui partent vers l’avant et de douleur sur la face antérieure de l’épaule.
N.B : c’est un muscle fréquemment pourvoyeur de névralgie cervico-brachiale.
Douleur d’origine articulaire
Les crises inflammatoires articulaires peuvent se déclencher suite à une sollicitation excessive ou en relation avec l’humidité.
Si vous avez une sensation de mauvaise position de l’épaule cela peut être un blocage articulaire qui peut être soulager par l’ostéopathie.
En revanche, si vous avez mal à l’épaule la nuit sans chute le diagnostic de rhumatisme articulaire à type de polyarthrite rhumatoïde est fréquemment évoqué.
Par contre un élancement nocturne de l’épaule induit par un temps humide ou par une sollicitation importante est souvent en relation avec une crise d’arthrose.
La radio sera l’examen médical de choix pour valider le diagnostic.
L’articulation acromio-claviculaire
C’est l’articulation entre la clavicule et la partie supérieure de l’omoplate nommée acromion. Elle est fréquemment source d’entorse et de douleur de la partie supérieure de l’épaule.
Elle peut faire mal au lever du bras vers l’avant et sur le coté avec une sensation de perte de force dans le bras.
De nombreux ligaments tels que le ligament acromio-claviculaire, le trapézoïde et le conoïde associés au muscle pectoral et sous-clavier limitent les entorses à répétition de la clavicule.
La scapulo-humérale
C’est une des principales articulations, elle est constituée par l’humérus et l’omoplate.
Elle permet l’ensemble des mouvements de l’épaule mais est souvent source de luxation antérieure de la glène.
Elle provoque une douleur sur l’avant de l’épaule avec sensation d’instabilité.
La mobilité induit certaines contraintes !
L’articulation sterno-costo-claviculaire
C’est l’articulation entre la clavicule et le sternum, elle peut faire mal à l’épaule et au thorax devant.
Les douleurs sont également déclenchées au lever du bras vers l’avant et sur le côté.
Crise d’arthrite
En cas de douleur évoluant par crises entrecoupées de rémission sans facteur déclenchant spécifique le diagnostic d’arthrite est souvent évoqué.
Les symptômes faisant penser à une crise d’arthrite sont :
- Douleur la nuit
- Raideur de l’épaule le matin
- Douleur au repos et évoluant par crise
- Une douleur diminuant à l’activité et au mouvement
- Pas de contexte traumatique
Elle peut être isolée ou liée à une pathologie telle que la polyarthrite rhumatoïde, arthrite goutteuse ou d’arthrite infectieuse.
Le diagnostic est posé grâce à une échographie et une IRM.
Douleur cervicale et à l’épaule
Sur le plan articulaire, c’est l’articulation scapulo-thoracique, les cervicales et les dorsales qui peuvent être source d’une douleur au cou et à l’épaule.
Les cervicales peuvent déclencher des douleurs d’épaule car elles sont responsables de l’innervation motrice et sensitive de l’épaule.
De plus, l’articulation scapulo-thoracique est l’articulation de l’omoplate (nommée aussi scapula) avec les côtes.
Elle permet principalement des mouvements de glissement de l’omoplate qui sont importants surtout en fin de mouvement.
Cette articulation relie donc les cervicales et les dorsales au bras par le biais de l’omoplate.
Les muscles pouvant être source de douleur à l’épaule et au cou sont :
- L’élévateur de l’omoplate qui provoque les torticolis et une douleur cervicale se diffusant sur la partie supérieure de l’épaule
- Muscle sous-scapulaire induisant une douleur sous l’omoplate et au rachis
- Grand dentelé à l’origine de douleur sous l’épaule et au niveau du thorax
- Le trapèze est responsable de douleur cervicale, du dessus de l’épaule et de l’omoplate
En savoir plus sur les douleurs cervicales
Scapulalgie d’origines traumatiques
En revanche si vous avez fait une chute sur l’épaule d’autres éléments sont à évoquer :
SI vous avez mal à l’épaule suite à une chute et que la douleur vous réveille la nuit, le diagnostic de fracture est à envisager.
Une fracture est majoritairement d’origine traumatique avec une impossibilité à bouger l’épaule et une sensation d’élancement nocturne.
La douleur du bras peut vous réveiller la nuit, être permanente au repos et présente même sans mouvement.
Fracture clavicule
En cas de chute sur l’épaule, la fracture de la clavicule est très fréquente.
Dans les deux cas le traumatisme est assez violent, avec une douleur vive et une impossibilité totale de lever le bras.
Il est également fréquent d’avoir des douleurs cervicales associées aux douleurs du bras en cas de fracture.
Le temps d’immobilisation est de trois à six semaines, la reprise du sport après une fracture de la clavicule ne peut se faire avant 9 semaines en accord avec votre médecin.
Cette fracture ne nécessite que rarement une opération, la chirurgie qui peut éventuellement être pratiquée est une chirurgie par plaque.
En cas de fracture de la clavicule l’indication première est la contention en huit.
Entorse acromio-claviculaire
Elle est extrêmement fréquente en milieu sportif suite à une chute sur le bras.
C’est une douleur sur le dessus de l’épaule suite à une chute.
Il y a 4 stades de luxation, seul le stade 4 voire 3 nécessite une opération.
Le protocole est une immobilisation en X de deux à six semaines.
Le strapping combiné à quelques séances chez le kinésithérapeute vous permettra d’être remis rapidement.
Il y a en règle générale peu de conséquences, seule une arthropathie douloureuse peut apparaître.
Luxation d’épaule
La luxation de l’épaule est aussi un traumatisme extrêmement fréquent, elle est liée à un faux mouvement vers l’avant ou l’arrière de la glène au sport.
Elle peut être liée à une chute ou à un blocage du bras.
Elle correspond au fait que l’humérus, l’os du bras, sort de sa loge.
Cette loge qui se nomme la glène de l’omoplate peut être sujette à des microfissures dans sa partie antéro-inférieure à l’origine des luxations récidivantes.
Elle apparaît souvent chez les personnes hyper-laxes ou peu musclées.
Les personnes qui ont tendance à rentrer les épaules vers l’avant ou à être très courbées sont sujettes à ce type de luxation.
De ce fait, des exercices de musculation adaptés sont très importants pour ce type de pathologie.
En cas d’échec de la rééducation une opération de l’épaule peut être proposée. Elle consiste à mettre une buttée pour éviter les récidives.
Déchirure musculaire
Elle est rarement évoquée sur l’épaule traumatique mais est pourtant fréquente.
En cas de déchirure du sus-épineux, vous pouvez avoir mal à l’épaule suite à une chute sur le côté.
Secondairement une déchirure musculaire peut apparaitre en cas de tendinite mal soignée ou persistante.
Les principaux symptômes d’une déchirure musculaire sont de la perte de force dans le bras et la perte de mobilité de l’épaule.
De ce fait une échographie est souvent réalisée en complément d’une radiographie afin d’évaluer le muscle atteint.
En cas de persistance des douleurs il est important de consulter votre médecin.
Soigner une douleur à l’épaule
Si vous avez mal à l’épaule vous pouvez consulter votre médecin, un kinésithérapeute et un ostéopathe pour vous soigner.
Selon la Haute Autorité de Santé (HAS), de nombreuses interventions chirurgicales pour les tendinopathies de l’épaule pourraient être évitées, les traitements conservateurs ayant une efficacité comparable dans la majorité des cas (Sciences et Avenir, 2022).
Devant des douleurs récidivantes ou chroniques l’infiltration puis la chirurgie peuvent être envisagées.
L’ostéopathie
L’ostéopathe effectuera des manipulations articulaires et musculaires passives afin de libérer votre articulation.
De plus, il cherchera à comprendre pourquoi vous avez mal à l’épaule en analysant la mobilité globale de votre bras, des cervicales mais aussi de votre corps.
L’objectif principal est de redonner une mobilité passive suffisante afin de favoriser la guérison de l’articulation.
Les ostéopathes utilisent des techniques ciblées pour :
- Rééquilibrer les structures articulaires : Les manipulations de la scapulo-humérale ou des articulations adjacentes (acromio-claviculaire, scapulo-thoracique) permettent de restaurer un mouvement harmonieux de l’épaule.
- Prennent en compte les facteurs mécaniques globaux en considérant les compensations mécaniques cervicales, thoracique ou la posture globale, qui influencent souvent la fonction de l’épaule.
Des études montrent que l’ostéopathie peut être efficace pour réduire les douleurs et améliorer la mobilité fonctionnelle dans les tendinopathies et les capsulites (Dumas, 2023).
L’ostéopathe joue également un rôle éducatif en enseignant des exercices simples à domicile pour soutenir les résultats des séances.
Pour consulter un ostéopathe spécialiste de l’épaule n’hésitez pas à nous contacter.
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La kinésithérapie
Si vous avez mal à l’épaule le kinésithérapeute vous permettra de faire des exercices de rééducation active de l’épaule et vous manipulera les muscles douloureux.
Ces traitements de Rééducation fonctionnelle incluent des exercices de renforcement et d’étirement pour restaurer la mobilité et renforcer les muscles de la coiffe des rotateurs.
Une étude de Vincent (2020) souligne que les protocoles de rééducation adaptés permettent une récupération fonctionnelle efficace dans les tendinopathies chroniques de l’épaule (Vincent, 2020).
Vous pouvez consulter sur notre site la différence entre la kinésithérapie et l’ostéopathie.
Prise en charge par le médecin
Le médecin peut compléter les tests cliniques par des examens complémentaires.
Il les adaptera selon la topographie de votre douleur.
En effet une douleur du bras gauche ou du bras droit peut nécessiter des examens différents.
De plus il pourra vous prescrire des séances de kinésithérapie et vous faire un arrêt de travail au besoin.
Les infiltrations de corticostéroïdes peuvent être utiles pour réduire l’inflammation dans les cas de douleur aiguë sévère, mais leur utilisation doit être mesurée en raison de leurs effets secondaires potentiels (Minerva-EBP, 2020).
Les traitements pharmacologiques, tels que les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), sont également utilisés pour le soulagement à court terme.
Traitement chirurgical
La chirurgie est réservée aux cas où les traitements conservateurs, incluant l’ostéopathie et la rééducation, ont échoué après plusieurs mois.
Par exemple :
- Les ruptures importantes de la coiffe des rotateurs nécessitent une réparation chirurgicale pour rétablir la fonction musculaire.
- Les pathologies comme les tendinopathies calcifiantes ou les luxations récidivantes peuvent justifier des interventions ciblées (Revue Médicale Suisse, 2013).
Conclusion
Le traitement des douleurs d’épaule repose sur des solutions conservatrices en première intention, telles que la rééducation fonctionnelle, l’ostéopathie et les infiltrations, avec une escalade vers des interventions chirurgicales pour des cas précis.
L’ostéopathie, en particulier, offre une prise en charge complémentaire non invasive, adaptée aux douleurs mécaniques et fonctionnelles.
Une approche raisonnée et individualisée est essentielle pour optimiser les résultats et éviter des traitements inutiles.
Si vous le souhaitez vous pouvez nous contacter 24h/24 par le biais de notre page dédiée via le lien ci-dessous :
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Références :
- https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-04497495/document
- https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2013/revue-medicale-suisse-408/epaule-douloureuse-prise-en-charge-ambulatoire
- https://www.tminstitute.fr/files/tmi/contenu/fichiers/Articles%20scientifiques/Epaule/Epaule%20douloureuse%20%20du%20bilan%20au%20raisonnement%20clinique%20Partie%202.pdf
- https://hal.univ-lorraine.fr/hal-01734352
- https://theses.hal.science/tel-03121559/file/70748_VINCENT_2020_archivage.pdf
- https://minerva-ebp.be/fr/Article/2245
- https://www.sciencesetavenir.fr/sante/os-et-muscles/tendinites-de-l-epaule-liees-a-l-age-trop-de-chirurgies-inutiles-alerte-la-has_174065